L’impact des gaz fluorés (F-gaz) sur l’environnement

En 1977, un plan d’action mondial pour la couche d’ozone a été adopté. Il a permis de mettre en place un suivi rigoureux de son état ainsi qu’une évaluation scientifique de son appauvrissement. Les effets de cette dégradation sur la santé humaine et les écosystèmes ont alors commencé à être surveillés.

La fabrication des chlorofluorocarbures (CFC) et hydrochlorofluorocarbures (HCFC) — des gaz largement utilisés à l’époque comme réfrigérants et agents propulseurs — a été progressivement réduite.

L’usage des CFC et des HCFC a été interdit par le Protocole de Montréal. Ils ont été remplacés par les hydrofluorocarbures (HFC) comme gaz réfrigérants et propulseurs.

Bien que les HFC n’endommagent pas la couche d’ozone, ils sont de puissants gaz à effet de serre et contribuent donc au réchauffement climatique.

En 2016, l’Amendement de Kigali au Protocole de Montréal a instauré une réduction progressive des HFC à l’échelle mondiale.

Le règlement européen sur les gaz fluorés (F-gaz) vise à réduire l’utilisation de ces gaz des deux tiers par rapport aux niveaux de 2014 d’ici 2030.

Face à cette réglementation, de nouveaux gaz comme les hydrofluoroléfines (HFO) ont été promus comme des alternatives à faible potentiel de réchauffement global.

Cependant, les HFO ont été mis en cause dans la pollution de l’eau potable et des eaux de pluie, soulevant de nouvelles préoccupations environnementales.